Les Kairouanais reproduisent les mêmes erreurs face à l’ESS.
Après quatre journées, les camarades de Khalfaoui n’ont enregistré qu’une seule victoire. Ils se sont surtout inclinés à trois reprises. La production du Onze à Okbi a été encore en deçà des attentes, surtout défensivement. Le staff technique a chambardé ses choix et a essayé plusieurs formules défensives sans retrouver la stabilité escomptée. Face à l’ESS, les supporters espéraient un rendement rassurant notamment avec la participation d’Ahmed Ammar aux côtés de Soula et Harbi en défense.
En revanche, ce trio a été pris à la gorge dès l’entame de la rencontre et le défenseur Harbi a commis l’irréparable dans les 16 m. L’arbitre siffle le penalty, Ben Wannes ne rate pas son tir face au gardien Frioui et ouvre le score (2’). Les Aghlabides ont été touchés moralement, et leur réaction a été timide. Les Ameur, Salhi et Godwin n’ont pas réussi à déstabiliser l’arrière-garde étoilée. Par contre, les camarades de Kechrida ont failli inscrire d’autres buts grâce à la rapidité des Laribi et Belarbi. Malgré l’entrée de Frioui et de Bouguerra en seconde phase de la rencontre, les Aghlabides n’ont pas retrouvé de solutions face à une défense étoilée assez solide. Lamjed Ameur était isolé en attaque et ses efforts n’ont pas été soutenus par Salhi et Godwin.
Frioui : une éclaircie dans la grisaille
Le gardien Ali Frioui a, quant à lui, suppléé Khalfaoui, touché à l’entraînement. Malgré sa longue absence, il a été convaincant. Il a annihilé les actions des Darouin, Belarbi et Laribi.
Ses parades ont sauvé le onze à Okbi d’une lourde défaite. Bref, Frioui a marqué des points.
Fragilité fatale
Un des facteurs pénalisants pour la JSK est l’instabilité au niveau du onze type. Le staff technique a varié les formules, lançant plusieurs éléments, sans, pour autant, trouver l’équilibre, les automatismes et la complémentarité. A chaque rencontre, on observe les mêmes déchets techniques, l’absence d’enchaînements, de dédoublements et de combinaisons. Le retard accusé au niveau de la préparation de l’équipe et la méforme des nouvelles recrues ont eu des conséquences sur le rendement général.
A cela s’ajoutent une fatigue physique et un blocage mental que le coach met sur le compte de l’inexpérience et de la fragilité mentale d’un bon nombre de joueurs. Okbi a besoin de mettre à profit les qualités de chacun de ses joueurs. Le chemin est encore long, et la Chabiba aura à disputer des rencontres délicates comme celle prévue prochainement face au ST.
Mohamed Sahbi CHAFRA